Passage couverts à Paris : un bon moyen pour découvrir l'histoire de la ville

L’un des monuments emblématiques de Paris est les passages couverts. Ces rues munies de verrière comptent de nombreuses boutiques, galeries, galeries d’art, bibliothèques et autre infrastructure. Les premiers d’entre eux date du Premier Empire de France dont le plus connu est le passage des Panoramas de la rue Saint-Marc. Ils s’inspirent tous de la galerie du Palais royal. Ils ont une place importante dans l’histoire de la capitale, voire du pays tout entier. Ainsi, une visite dans ces lieux permet de plonger dans l’histoire de cette ville. Et il y a un guide pour aider à cela, que ce soit un guide sur internet ou un guide physique. Donc, qu’il s’agisse d’une balade en famille, d’une balade entre amis ou d’une balade en amoureux, ces passages restent une destination parfaite. Si la plupart des passages ont été détruits, d’autres sont fermés. Mais il y a quand même des passages qui gardent leur première fonction et sont toujours actifs de nos jours. Certains d’entre eux attirent plus le public, tandis que d’autres un peu moins. Les boutiques comme celui de Jean-Paul Gaultier ont marqué l’existence de ces rues. Et pour garder la place de ce patrimoine dans l’histoire, la mairie de la capitale française a entrepris une politique de sauvegarde.

Combien de passages couverts existe-t-il à Paris ?

Les passages couverts comptent parmi les destinations touristiques de Paris depuis sa création au seizième siècle. Le premier passage couvert de Paris date en fait de 1 799. Il s’agit du passage des Panoramas, situé entre la rue Saint-Marc et le boulevard de Montmartre. Depuis lors, on comptait une trentaine de passages couverts Paris. Mais pas que, on retrouve aussi des passages de ce genre dans d’autres villes comme à Bordeaux. Si certains sont ouverts aux grand public, d’autres ne le sont pas. En général, on retrouve des boutiques, des galeries de part et d’autre de ces voies. Et on doit savoir que chacun des passages parisiens possède ses propres particularités. En exemple, le passage Brady qui abrite des commerçants indiens, réunionnais et mauriciens. De même, la galerie Vivienne, à proximité du Palais royal, qui est connu pour ses commerces de prêt-à-porter chic et ses librairies anciennes. Actuellement propriété de l’Institut de France, on l’a plus connu grâce à la boutique Jean-Paul Gaultier qu’elle a abritée d’antan.

Depuis quand existe-t-il des passages couverts à Paris ?

On le sait, le premier passage couvert, passage des Panoramas, a vu le jour en 1 799. Son inauguration date de 1 807 et il est toujours accessible en ce moment. Après, notamment dans les années 1800, de nombreux autres passages parisiens ont été frayés à travers les boutiques et galeries de la capitale. On peut citer : le passage du Caire de la rue Saint-Denis, la galerie Colbert de la rue Vivienne, etc. Et le tout dernier passage construit dans la capitale de la France date de l’époque du Baron Haussmann. Il s’agit du passage des Princes. Seulement, il a été détruit en 1985. Et ce n’est que 10 ans après que celui qu’on voit aujourd’hui a été mis en place. Plus tard, vers le milieu du 17ème siècle (au Second Empire), les régions provinciales ont vu naître aussi de tels chemins comme Bordeaux, Liège et Nantes.

Quels sont les passages couverts à ne pas manquer à Paris ?

Il est difficile de dire que tel ou tel passage est à ne pas manquer. La raison ? Chacune des voies possède ses propres particularités comme précitées. Chaque passage couvert parisien dispose en fait d’un modèle architectural très spécifique s’inspirant du décor du palais ou art déco. Toutefois, au niveau des verrières du haut et du carrelage du bas, on pourrait dire qu’ils sont pareils (ou presque).

Mais les passages les plus visités sont la galerie Vivienne, le passage des Panoramas, le passage du Grand-Cerf, le passage Brady et des Princes. La galerie Vivienne, avec son élégance, présente un sol mosaïque, une coupole majestueuse et une jolie verrière. Elle a abrité la première boutique Jean-Paul Gaultier, d’où sa popularité. En ce qui concerne le passage Panoramas, c’est son authenticité indélébile qui attire le plus les visiteurs. Elle se trouve en lieu et place de l’hôtel Montmorency-Luxembourg. Pour ce qui est du passage du Grand-Cerf de la 145ème rue Saint-Denis, sa verrière de 12 mètres de haut fait sa particularité. Elle est, quant à elle, en lieu et place de l’hôtel Grand-Cerf. Et enfin pour les restes, on les visite plus pour ces commerces locaux. Toutefois, pour s’assurer de ne pas manquer les meilleurs, consulter un guide reste une excellente option. Mais il y a aussi des personnes qui travaillent comme guide lors de la visite dans la région.

Les générations de passages couverts

Les passages couverts comptent trois générations selon les spécialistes qui l’ont construit à l’époque du premier et second empire. Ces générations en question sont : les passages brillants, les passages lumineux et les passages métalliques. La première s’inspire de la galerie de bois du palais royal et s’étend jusqu’à la fin de l’empire. Un exemple pour ce premier type de passage est le passage des Panoramas de la 10ème rue Saint-Marc. Pour la seconde génération, à savoir le passage lumineux, on a favorisé les verrières. En fait, ces derniers vont assurer une luminosité semblable que celle dans la rue. Les murs sont ornés par des symboles d’art. Et la structure est toujours restée en bois à l’époque comme la galerie du palais royal. La galerie Vivienne, connue pour son ancienne boutique Jean-Paul Gaultier compte parmi cette seconde génération. Pour la dernière génération, sa particularité est au niveau de son ossature métallique. On l’a favorisé au cours du Second Empire. On retrouve sur ce type des façades sans relief et l’art dans tout l’ensemble de l’architecture prime toujours. Le passage Verdeau de la 6ème rue de la Grange-Batelière est de ce type.

Les passages couverts : des fonctions sur le plan urbanistique et social

Comme les passages couverts parisiens comptent de nombreuses galeries, l’espace marchand constitue sa première fonction. En fait, on y retrouve des commerces (grossistes et épiceries), des restaurants, des théâtres, des galeries d’art, etc. Ces voies de la capitale de la France sont devenues ainsi un lieu de balade en famille ou de balade en amoureux pour la communauté bourgeoise. Le passage près de l’une des boutiques Jean-Paul Gaultier est le plus anciennement connu de cette classe sociale. Non seulement pour les Parisiens, mais c’est aussi un lieu de visite pour les touristes des quatre coins du monde. Un moment dans ces rues mythiques de France donne ainsi l’occasion de profiter d’une vue sans pareil et d’effectuer ces achats en même temps. Enfin, notamment au cours du premier et second empire, ces passages constituaient à la base des raccourcis à travers la ville. Ils permettent de se frayer des chemins en restant à l’abri de la pluie. Qui plus est, on profite d’une visite autrement au passage Paris, à savoir sans trottoirs et sans égouts.

Les passages couverts d’aujourd’hui

De tous les passages couverts parisiens créés depuis le Premier Empire et en passant par le second, seule une dizaine est aujourd’hui active. Les passages de Paris restants se trouvent sur la rive droite de la Seine. Et la plupart sont encore affectés à ses premières fonctions. Et pour le grand plaisir de tous, la nouvelle politique de sauvegarde a permis et permettra aux prochaines générations de profiter de ces patrimoines. Le programme d’aide lancé par la mairie de Paris a en fait donné l’occasion d’aider les propriétaires. Le but ? C’est pour restituer sa valeur à ce monument qui date des empires de France. Mais surtout de le faire dans les règles de l’art afin que le passage reste des lieux de commerces et d’habitations pour certains.